Le contratenor fut d'abord utilisé à la fin du XIIIe siècle. Son nom vient de ce que cette voix était utilisée à titre de complément de la partie de ténor, contre laquelle elle "s'appuyait". A l'époque, la mélodie principale était confiée au ténor, tandis que la "contre-teneur" la croisait et la décroisait.

Plus tard, le contretenor se scinda en deux voix  :  le contratenor bassus (abrégé en bassus) et le contratenor altus (abrégé en altus), situées de part et d'autre de la voix de ténor. L'altus a évolué vers les aigus jusqu'à se situer de façon permanente dans ce que l'on appelle aujourd'hui le registre d'alto à partir du milieu du XVIe siècle.

En Angleterre, le terme de contratenor altus a donné "countertenor". Sous l'influence italienne, le contre-ténor (ou "counter" ou "contra") et l'altus se réglèrent sur l'alto. L'emploi traditionnel de la clé d'Ut se maintint. Néanmoins, tout en étant situé légèrement au dessus de la voix de ténor, la voix de contre-ténor ou d'alto garda cette caractéristique héritée  du contra-ténor, à savoir qu'elle croisait souvent la voix de ténor.

Pendant ce temps, dans d'autres pays, le mot contra-ténor donna naissance à une série de noms divers pour désigner la voix d'homme aiguë située juste au dessus de la voix de ténor. Parmi ces appellations, on retiendra : "altist", contra-alto" ou "contralto", "haute-contre".

 

 

 

 

 

 

 

 


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